En raison du soleil actif et des perturbations ionosphériques associées, est-il possible que les utilisateurs
du GNSS-RTK cet automne et cet hiver devront prendre en compte des précisions plus faibles et des temps de fixation plus longs.
L’acvité solaire a augmenté ces deux dernières années après une période de repos et devrait
atteindre un nouveau maximum en 2025, selon son cycle de 11 ans. Voir:
Source : Solar Cycle Progression | NOAA / NWS Space Weather Prediction Center
Ce graphique montre que le nombre de taches solaires est en avance sur le nombre prévu.
Les signaux GNSS-satellite voyagent à travers plusieurs couches atmosphériques, dont l’ionosphère.
En fonction de l’inhomogénéité de la densité des électrons, le temps de parcours du signal GNSS est influencé localement.
Surtout pendant les mois d’hiver et au milieu de la journée, cela peut arriver.
Un bon premier indicateur de l’activité ionosphérique est l’indice I95 qui peut être consulté sur
le site Web de notre partenaire allemand SAPOS : https://i95.sapos.de/
La valeur idéale est de 1 ppm, au-dessus d’une valeur de 4 ppm, des temps de fixation
plus longs et des précisions plus faibles peuvent être attendus.
La qualité de la modélisation de l’ionosphère par un réseau RTK est indiquée par
l’irrégularité ionosphérique / erreur restante. Cela peut être trouvé sur notre site Web https://status.movertk.nl
avec le graphique « Ionospheric Irregularity ».
Avec une erreur (IR) supérieure à 3-4 cm, on peut s’attendre à des précisions inférieures et à des temps de fixation plus longs.
Pour une productivité maximale, il est conseillé de :
- Utilisez autant de satellites que possible. L’utilisation de GLONASS, Galileo et Beidou à côté du GPS est recommandée.
- Utilisez autant de fréquences que possible. Les équipements GNSS modernes utilisent 3 ou 4 fréquences au lieu de deux,
ce qui peut donner des conditions supplémentaires pour mieux modéliser les perturbations ionosphériques.